Météo: le bon moment pour enduire un mur en parpaing. Pour enduire votre mur extérieur en parpaing, il faut que la température extérieure soit comprise entre 5 °C et 35 °C. Elle ne doit pas être inférieure à 5 °C, pour éviter les risques de gel. Un enduit aux teintes soutenues devra être réalisé à une température supérieure
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Téléchargercette image : Les gens essayant de réparer un remblai qui a été détruit pendant les de différents districts sont lourdement touchés par le super cyclone 'Yaas'. Les berges de la rivière ont été brisées et plusieurs villages ont été inondés. L'eau salée est entrée dans les villages et, à cause de cela, les poissons de l'eau de l'étang sont morts.
cash. Télécharger l'article Télécharger l'article L'érosion se produit lorsque la couche supérieure du sol est balayée par une force naturelle ou humaine, ce qui rend la pousse de nouveaux végétaux sur le site plus difficile. L'érosion peut transformer une terre riche et saine en un terrain aride et sans vie et peut même provoquer des glissements de terrain et des coulées de boue. L'érosion se produit souvent sur les chantiers et sur les zones où le sol a été dérangé. Il existe différentes façons de contrôler l'érosion selon le type de terrain et la gravité de l'érosion, de la consultation d'un professionnel au traitement du terrain soi-même. 1 Renseignez-vous à propos de l'érosion. L'érosion est un processus naturel qui détache et balaye le sol et les pierres. Il est provoqué par des facteurs naturels ou par l'homme. Le processus de l'érosion se produit à la suite de forces naturelles incluant l'eau, le vent et la glace [1] . L'érosion géologique et l'érosion d'origine humaine sont les deux principaux critères de classification de l'érosion [2] . Il existe deux classes principales d'érosion 1 l'érosion géologique et 2 l'érosion d'origine humaine. L'érosion géologique se produit naturellement lorsque la distribution des sols est dérangée d'une manière ou d'une autre, soit au moment de la formation du sol, soit au moment de sa disparition [3] . L'érosion d'origine humaine se produit lorsque les hommes modifient le sol, ce qui peut aussi accélérer le processus d'érosion naturelle. C'est un type d'érosion répandu sur les chantiers [4] . 2 Comprenez les facteurs qui font empirer l'érosion. Il existe de nombreux facteurs qui peuvent contribuer à l'érosion, y compris le climat et la topographie. En connaissant les facteurs qui participent à l'érosion, vous arriverez à identifier la source de l'érosion et à développer un meilleur plan pour la contrôler. Parmi les facteurs qui peuvent contribuer à l'érosion, on retrouve les caractéristiques du sol, le climat, l'intensité et la durée des pluies, la végétation ou d'autres types de couvertures du sol et la topographie. En comprenant les facteurs qui affectent l'érosion, il vous sera possible de prédire l'étendue et les conséquences de l'érosion sur le site [5] . Lorsque les hommes retirent la végétation, ils dérangent le sol, ils modifient les schémas de drainage naturel de l'eau et ils couvrent le sol de surface comme les bâtiments ou les routes, ce qui peut provoquer de l'érosion [6] . 3 Prenez conscience du risque d'érosion pour votre terrain. Avant de cultiver votre terrain ou de commencer tout projet de construction, vous devez l'inspecter pour y relever les risques d'érosion potentiels. En vérifiant la végétation, le drainage et le climat, vous arriverez à éviter des problèmes d'érosion dans le futur. Si vous êtes sûr d'en savoir suffisamment à propos de l'érosion, vous pouvez faire cette inspection vous-même. Vous pouvez aussi faire appel à un professionnel pour inspecter votre terrain et identifier les zones qui pourraient souffrir d'érosion. S'il existe des zones de votre terrain dont vous n'êtes pas sûr, consultez un professionnel pour ne pas avoir de problèmes plus tard. Il vaudrait mieux que vous contrôliez l'érosion du sol dès que vous la remarquez. En agissant tôt, vous évitez qu'un petit problème ne se transforme en gros problème [7] . 1Vérifiez régulièrement votre terrain. En vérifiant régulièrement votre terrain, vous pourrez y voir les signes avant-coureurs d'érosion et agir en conséquence avant que les problèmes n'apparaissent ou s'aggravent. 2 Recherchez les signes d'érosion. L'érosion apparait de manière différente selon les caractéristiques du sol de votre région, mais il existe aussi des indices universels. Regardez dans les zones où le terrain a été dérangé par des constructions ou des évènements naturels qui aurait pu éroder le sol. Vous trouverez le plus souvent ces signes d'érosion près des caniveaux et des tuyaux qui déplacent l'eau sous un chemin ou une route [8] . Profitez du moment après de fortes pluies ou de conditions météorologiques extrêmes comme des tornades ou des tempêtes de glace pour vérifier l'érosion du sol. Vérifiez les zones sans végétation. Les collines et les pentes peuvent parfois présenter des zones sans arbres ou sans plantes. Vous pourriez y voir une accumulation de sol en dessous [9] . Recherchez la présence de racines exposées. Le sol pourrait avoir été érodé ou balayé du dessus des racines qui ne devraient normalement pas être exposées aux éléments [10] . Recherchez la présence de pierres exposées. Si vous remarquez la présence de rochers qui ont l'air d'être de plus en plus gros chaque année, le sol pourrait en fait s'éroder tout autour [11] . Observez la présence de canaux et de rigoles. Ce sont des zones où l'eau et le vent ont découpé le sol et ont formé des canaux ou des rigoles plus profondes. C'est un signe majeur d'érosion qui peut provoquer des problèmes plus graves si vous ne vous en occupez pas [12] . Observez la présence d'eau boueuse ou sale. C'est un signe qui indique que le sol s'érode [13] . 3 Sortez lorsqu'il pleut. Une averse vous indiquera où l'eau forme des rigoles et où se dépose la partie supérieure du sol. Vous avez besoin de cette information pour savoir comment protéger au mieux votre terrain de l'érosion. Vous devez observer les choses suivantes. Regardez vers où coule l'eau. Sur un terrain sain, chaque goutte qui tombe est absorbée par une plante avant de toucher le sol où elle est rapidement absorbée. Dans les zones qui posent problème, où il n'y a pas de couverture sur le sol, les gouttes d'eau tombent sur le sol et le décomposent avant de l'éroder. Observez dans quelle direction l'eau à l'air de s'écouler et à quel endroit elle s'accumule. Observez les flaques boueuses ou sales. Les flaques boueuses où l'eau n'est pas correctement absorbée pourraient être un signe d'érosion du terrain en question [14] . Observez la couleur de l'eau dans les cours d'eau. Sur un terrain sain, l'eau de pluie devrait être rapidement absorbée par le sol et les cours d'eau environnants devraient être clairs. Dans les zones sujettes à l'érosion, vous pourriez observer que les cours d'eau deviennent plus boueux à cause du sol qui s'y retrouve pendant qu'il pleut [15] . 4 Préparez un plan. Le seul remède à l'érosion est une stabilisation du sol et un retour à son état naturel. Le processus que vous mettez en place pour y arriver est différent selon l'état de votre terrain et la zone où se situe l'érosion [16] . Si le terrain souffre d'érosion légère, ce qui se produit par exemple sur les terrains relativement plats, vous pouvez y replanter de la végétation immédiatement. Vous allez commencer par installer une couverture temporaire pour tenir le sol en y ajoutant petit à petit des plantes pour remettre le sol dans son état naturel [17] . Vous pourriez aussi protéger certaines zones de votre terrain de l'érosion en y installant des barrières, par exemple des tas de pierres. Si vous avez des canaux sur votre terrain, vous devez les remplir pour éviter de faire empirer l'érosion. Si vous avez des rigoles, vous allez devoir mettre en place des structures et des techniques de creusage pour soutenir le sol avant de pouvoir planter quoi que ce soit. Si vous essayez de planter des graines dans une rigole, elles vont tout simplement être balayées par la prochaine pluie. 5 Appelez l'agence régionale pour l'environnement pour leur demander des conseils. Si vous n'êtes pas sûr de la marche à suivre, vous pouvez utiliser les conseils de l'agence régionale pour l'environnement pour mettre en place un plan de contrôle de l'érosion du sol. Vous pouvez aussi consulter le site Internet de l'agence régional pour l'environnement Vous trouverez sur leur site Internet différents numéros de téléphone correspondant à leurs antennes locales. Ils pourraient aussi vous conseiller un expert à appeler pour déterminer la meilleure façon de protéger votre terrain de l'érosion. 1 Installez une couverture d'urgence. Vous pouvez installer une couverture d'urgence tout de suite sur un sol nu relativement plat où il n'y a pas de canaux ou de rigoles. Les couvertures d'urgence consistent en général en de l'herbe ou d'autres plantes de couverture qui poussent rapidement et qui plantent des racines épaisses dans le sol pour le maintenir afin qu'il se s'érode par à la prochaine pluie. Consultez un spécialiste dans une jardinerie pour savoir quelle plante à croissance rapide résiste le mieux dans votre région. Il vaudrait mieux que vous plantiez un mélange de plantes au lieu d'une seule espèce pour en avoir au moins une qui résiste si les autres meurent. Utilisez une binette ou un râteau pour mélanger du compost ou du fumier dans le sol. Vous pouvez aussi utiliser un fertilisant léger si vous le souhaitez. Cela vous aidera à nourrir les graines pour leur donner plus de chances de pousser. 2 Ajoutez une couche de paillis ou un tapis d'herbes. Le paillis ou le tapis d'herbes ajoutera une couche supplémentaire sur le sol et aidera à en retenir l'humidité. Il procurera aussi un environnement favorable pour commencer à faire pousser vos plantes. Vous pouvez fabriquer du paillis avec de l'herbe coupée, des feuilles, de la paille, des copeaux de bois ou des morceaux d'écorce. Pour les collines et les zones où vous craignez que le paillis puisse ne pas rester en place, posez un tapis d'herbe pour protéger les graines [18] . Voici comment en fabriquer un. Déposez des tapis d'herbe longs en suivant un schéma vertical. Déposez des tapis à l'horizontale, perpendiculairement aux tapis à la verticale. Vous pouvez les maintenir ensemble avec de petits bouts de ficelle, de fil de fer ou même avec de la colle organique ou des fibres de bois. 3 Envisagez de planter des arbres structurels. Une fois que la couverture sur le sol a poussé, vous pouvez planter des arbres structurels pour mieux stabiliser le sol. Cela vous permettra aussi de prévenir une future érosion. Assurez-vous de planter des arbres natifs de votre région pour être sûr qu'ils résisteront à votre climat. En général, les saules, les faux acacias et les sureaux se prêtent bien à ce genre d'utilisation [19] . Espacez-les suffisamment pour que la zone menacée d'érosion puisse profiter du réseau de racines. Vous ne devez pas choisir d'arbres qui vous demandent de creuser un trou profond et de déranger le sol, car il est déjà trop fragile pour cela. Vous devez plutôt choisir un arbre qui pousse facilement à partir d'une bouture et qui pousse vite [20] . Il pourrait être intéressant de faire pousser une ligne d'arbres tout autour d'une ferme, si cela est possible, pour éviter la plupart des méthodes d'érosion mécanique [21] . Il existe une modification spéciale de cette technique, la plantation de végétation riveraine qui pousse au bord des lignes d'eau. Le but est de prévenir que les sols ne se retrouvent dans la ligne d'eau ou pour éviter que l'eau ne creuse le sol environnant et ne l'emporte. 4 Plantez une végétation permanente. Après plusieurs saisons, lorsque vous pensez que le terrain est suffisamment stable, plantez plusieurs types de végétations permanentes. Assurez-vous de planter des espèces locales à votre région qui vont pouvoir se développer sous votre climat. Discutez avec un expert dans une jardinerie pour trouver des plantes et des arbres adaptés à votre région. Il est important de choisir des espèces autochtones, car elles ont plus de chances de survivre et d'éviter que l'érosion ne recommence. Les arbres, les herbes et les buissons sont d'excellents types de végétation qui vous aideront à stabiliser le sol. Vous pouvez aussi discuter avec un représentant de l'agence régionale pour l'environnement pour connaitre le meilleur type de végétation pour votre région [22] . 1 Sachez qu'il vaudrait mieux qu'un professionnel installe vos barrières. Si l'érosion sur votre terrain a pris des proportions alarmantes, envisagez d'installer des barrières pour la contenir. Cependant, cela peut être une mesure risquée qui pourrait abimer encore plus votre terrain et celui de vos voisins. Il vaudrait mieux que vous consultiez un spécialiste. Demandez à votre branche locale de l'agence régionale pour l'environnement de vous conseiller un spécialiste près de chez vous [23] . 2 Choisissez un type de barrière appropriée. Si vous décidez de mettre en place vos propres barrières sans l'aide d'un professionnel, vous devez choisir le type de barrière appropriée à votre terrain. Le contrôle de l'érosion implique souvent la création d'une barrière physique, par exemple faite de végétation ou de rochers, pour absorber une partie de l'énergie du vent ou de la pluie qui provoque l'érosion. Sur les sites de construction, on les installe souvent en même temps qu'un type de contrôle des sédiments comme des bassins à sédiments ou des barrières à vase. Voici d'autres types de barrières les digues, les barrages, les revêtements en pierre, les pièges à sédiments et les systèmes de protection contre le drainage des eaux de pluie. 3 Utilisez des gravats et des enrochements. Les enrochements permettent de protéger un canal ou les bords d'une rivière de l'eau qui érode la terre. Utilisez un enrochement pour stabiliser les bords d'un cours d'eau ou les flux d'eau concentrés. Vous pouvez aussi l'utiliser sur les pentes [24] . L'enrochement est composé de différents types de rochers parmi lesquels le granite et le calcaire. Certains lieux pourraient aussi avoir du ciment dans leur enrochement [25] . 4 Envisagez de creuser des tranchées de contour. Cette technique est utile si vous vous faites du souci à propos du drainage de l'eau qui emporte vos graines et votre paillis en bas de la pente. La tranchée de contour est une tranchée peu profonde tout autour d'une colline, perpendiculaire à l'écoulement des eaux. Son but est de récupérer l'eau et de lui donner suffisamment de temps pour être absorbée par le sol avant de continuer à descendre la pente. Creusez plusieurs petites tranchées autour des côtés de la colline. Chacune d'entre elles devrait faire 15 cm de profondeur, et être espacée de 60 à 90 cm [26] . Vous pouvez planter une couverture de sol sous les tranchées, ce qui les protègera de l'érosion. 5 Brisez les ornières. Une ornière est un endroit où l'eau ruisselante creuse le sol et forme une tranchée. En remplissant l'ornière avec du compost ou du fumier, vous mettez un frein à l'érosion du sol à cet endroit. Si la taille de l'ornière grandit à chaque pluie, vous allez vous retrouver avec une rigole et il vous sera plus difficile de vous en occuper. Arrêtez l'ornière avant qu'elle ne devienne une rigole en utilisant une binette pour la briser. Remplissez-la de compost ou de fumier et ratissez la zone jusqu'à ce qu'elle soit plate et lisse. Après avoir brisé l'ornière, replantez-y de la végétation en suivant les conseils présentés plus haut dans cet article. 6 Réduisez le flux d'eau dans les rigoles. Les rigoles sont des ornières qui ont creusé profondément dans la terre. En réduisant les rigoles, vous contrôlez l'érosion du sol et vous permettez à la végétation environnante de prospérer. Une fois qu'une partie suffisante de la surface supérieure et inférieure du sol a été balayée, il n'existe plus aucune barrière pour éviter que des pluies fortes balaient ce qu'il reste du sol. Lorsqu'une rigole coupe en dessous de la surface libre de la nappe phréatique, elle aspire l'eau qui se trouve dans les environs et tue les arbres et la végétation des deux côtés. Réduisez la quantité d'eau qui se déverse dans les rigoles en vous occupant de la situation en amont de la rigole. Il existe probablement une zone de terrain nu ou d'autres signes d'érosion que vous pouvez modifier en y plantant immédiatement une couverture de sol. Cela vous aidera à absorber l'eau dans le sol au lieu de la laisser s'écouler vers la rigole. Même si certaines personnes recommandent de construire des ornières de diversion pour éviter que l'eau ne s'écoule à un certain endroit, cela ne fait en général que créer un nouveau problème, c'est une nouvelle ornière qui pourrait se transformer en rigole. Il vaudrait mieux que vous mettiez en place une solution qui résout votre problème de rigole une bonne fois pour toutes. 7 Mettez en place un barrage ou une digue pour stabiliser le sol ou le fond de la rigole. En plus de contrôler le flux d'eau, il est important de stabiliser le sol, y compris celui au fond de la rigole, pour éviter qu'elle continue à se creuser. Pour ce faire, construisez un barrage, c'est-à-dire une série de petites digues qui ralentissent le flux de l'eau pour que le sol puisse se remettre. Choisissez le bon matériau pour le barrage. Vous pouvez utiliser des pierres, des planches ou tout autre matériau solide. Vous pouvez boucher les trous avec de la paille. Chaque barrage devrait faire environ 60 cm de hauteur. Creusez le premier barrage sur les bords de la rigole. Construisez votre barrage en plaçant des matériaux en travers de la rigole de façon à ce qu'ils ne touchent pas le fond et creusez dans les murs de chaque côté pour que l'eau puisse s'écouler tout autour. Faites une encoche au milieu. Le milieu du barrage devrait disposer d'un espace où l'eau peut passer, autrement, elle va trouver un autre chemin autour du barrage. Installez un tablier de pierres de l'autre côté. L'eau a besoin d'un lieu où atterrir de l'autre côté pour réduire son impact. Installez un lit de pierres devant le barrage. Construisez davantage de petits barrages ou de petites digues pour en faire une série. Selon la taille de votre rigole, mettez en place plusieurs barrages. Ce système fonctionne bien si les barrages sont proches les uns des autres, pour que l'eau ne puisse pas prendre vitesse entre chaque barrage. 8 Nivelez les pentes sur les côtés de la rigole. Une fois que vous avez installé vos barrages, nivelez la rigole. Le but est de mettre petit à petit la rigole à niveau en nivelant les bords pour que le fond de la rigole se remplisse avec le temps. Utilisez une pelle, une pioche ou tout autre outil approprié pour commencer à retirer la terre des côtés de la rigole et la faire tomber au fond. Cela peut prendre des semaines ou même des mois avant de le terminer, car chaque pluie vous fait faire un pas en arrière. 9 Surveillez les progrès de votre travail après le mauvais temps. Chaque fois que le temps est mauvais, vérifiez votre travail pour vous assurer qu'il tient et qu'il ne provoque pas plus d'érosion. Si vous voyez qu'il y a de la terre qui continue de tomber des bords de la rigole, continuez de la niveler à un angle doux. Assurez-vous que les barrages fonctionnent correctement. Vous pourriez avoir besoin d'ajouter de petits barrages, d'ajuster la longueur des côtés, de remplacer les tabliers de pierres, etc., pour vous assurer que l'eau ne continue pas de creuser plus profondément la rigole chaque fois qu'il pleut. 10Plantez des plantes dans la zone. Lorsque vos barrages et votre travail de nivelage ont ralenti suffisamment l'augmentation de la taille de la rigole, vous pouvez y planter des plantes en utilisant les techniques décrites plus haut. Commencez par la couverture du sol, utilisez des arbres qui poussent vite pour stabiliser la zone et après quelques saisons de croissance saine, plantez des espèces natives pour remettre la terre dans son état naturel. 1Réduisez les nuisances apportées au sol. Autant que possible, essayez de ne pas déranger le sol de son état naturel. En arrachant les arbres et les plantes, en conduisant des engins lourds sur la zone, en défrichant une zone plus grande que ce dont vous avez besoin, ainsi que d'autres pratiques utilisées sur les sites de construction, vous accentuez l'érosion du sol [27] . 2 Ne labourez pas. La technique prédominante utilisée pour contrôler l'érosion consiste à ne pas labourer le sol. Cette méthode est une pratique agricole qui implique un labourage minimal du sol [28] . Le labourage du sol, même si cela permet d'enrichir la terre pour les récoltes, déplace des couches de terre et la rend plus molle. Un sol plus mou est plus vulnérable à l'érosion. On utilise des pratiques agricoles qui peuvent produire un grand rendement sans nécessairement labourer le sol pour contrôler l'érosion [29] . 3 Envisagez la culture en courbes de niveau. La culture en courbes de niveau est une technique très pratiquée dans les zones en pente. Cette forme de culture est efficace pour contrôler l'érosion, car elle ralentit le flux de l'eau de pluie de manière considérable. Dans la culture en courbes de niveau, des zones de terre sont mises en place en découpant le sol en suivant ses contours. Ces petites zones de terre, appelées des talus, sont installées le long des contours du terrain. On cultive alors les zones créées par ces contours. Cette forme d'agriculture est efficace sur un sol plat, car les talus freinent considérablement le ruissèlement des eaux de pluie. 4 Enrichissez le sol. Le contrôle de l'érosion ne consiste pas seulement en une prévention de la disparition de la couche supérieure du sol. On utilise aussi des méthodes d'enrichissement du sol pour en contrôler l'érosion [30] . Une de ces méthodes consiste à garder le sol en jachère. Après trois ou quatre saisons de culture, on en plante une culture de couverture pour une saison. Pendant ce temps-là, le sol a le temps de se régénérer et de récupérer des nutriments perdus lors des saisons passées [31] . On utilise aussi une autre méthode qui consiste à faire pousser une certaine culture avant la culture principale pour enrichir le sol en nutriments. La culture d'une légumineuse peut enrichir le sol en azote, car ces plantes ont des rhizomes qui capturent et fixent l'azote [32] . 5Utilisez du paillis et du compost. Certaines méthodes comme la mise en place de paillis, de fertilisants, etc., contribuent à l'augmentation de la productivité du sol et permettent aussi de contrôler l'érosion du sol en lui procurant une couverture [33] . À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 68 468 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
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Contenu en pleine largeur Protéger nos berges est aujourd’hui une priorité. Les cours d’eau sont des espaces en activité constante, alliant cycle hydraulique, cycle végétal et animal dans un mouvement de transport et de dépôt perpétuel. L’équilibre de ces cycles est fragile et mérite parfois une intervention humaine. Il est donc nécessaire de se poser les bonnes questions et d’aborder consciencieusement le sujet des différentes techniques de protection. Dans un monde aujourd’hui tourné vers l’environnement, les techniques écologiques sont-elles une solution ? Quel juste équilibre doit-on apporter à une protection de berge pour supporter les forces hydrauliques d’un monde urbanisé et conserver une autonomie d’évolution naturelle ? Nos anciens utilisaient les restes de végétation lors du nettoyage des cours d’eau pour consolider ces derniers ou pour replanter. Il peut donc être intéressant d’envisager différentes techniques végétales qui ont de fortes propriétés stabilisatrices. Celles-ci peuvent d’ailleurs être utilisées seules ou en complément des techniques minérales, comme les enrochements, ou d’autres procédés, comme les tunages. En cas de fortes contraintes hydrauliques qui s’exercent sur les berges, une technique mixte est préférée. CHOGNOT est absolument impliqué dans cette démarche et accompagne toutes les collectivités lors de chantiers d’aménagement, mais aussi d’entretien et de rénovation des cours d’eau. Pour en savoir plus sur les techniques végétales de protection des berges mixtes, contactez-nous directement en cliquant sur le bouton ci-dessous ou découvrez les différentes techniques ci-après. Demandez un devis Mettre en place ces techniques dites végétales permet de protéger nos berges contre l’érosion, de renforcer la biodiversité et ainsi de contribuer aux travaux de lutte contre les inondations. CHOGNOT utilise différentes méthodes issues du génie végétal et du soutènement bois en respectant la nature du cours d’eau, les risques et autres caractéristiques topographiques 1 / Fascines de saules Ce fascinage consiste à utiliser des végétaux pour combler des espaces, et modérer l’érosion éolienne ou aquatique. Pour ce procédé on utilise des branches assemblées en fagots que l’on fixe entre des pieux de saule ou de châtaignier solidement enfoncés. Nous pouvons utiliser des branches de saules vivantes ou bien mortes, dites “désactivées”. Vivantes, les branches de saules se régénèrent d’elles-mêmes et contribuent donc à la biodiversité de la zone. 2/ Fascines d’hélophytes C’est une solution souvent utilisée sur des pieds de berges et pour son aspect paysager à forte diversité végétale. Un géotextile en coco biodégradable est mis en attente entre 2 rangées de pieux. L’intérieur est rempli de terre végétale et compacté. Une fois refermé et ancré, nous écartons les mailles du géotextile pour y placer des hélophytes. Ces dernières sont des plantes semi-aquatiques. Leurs racines se développent dans la vase ou dans une terre très humide voire immergée. Elles permettent un enracinement et une fixation rapide dans le substrat rivulaire. 3 / Lits de plants et plançons Nous alignons des branches ramifiées d’espèces ligneuses principalement des saules ,enfouies au 2/3 dans un remblai étagé. L’action anti-affouillement est instantanée. Une fois les racines bien ancrées dans la berge, cette méthode évite tout glissement de terrain et réduit les phénomènes d’érosion. La mise en place de cette méthode est mécanique ; en revanche ; la pose des branches reste manuelle. 4 / Caissons végétalisés Cette technique de sauvegarde de berge implique de créer une armature avec des rondins par paliers auxquels nous ajoutons des végétaux pour stabiliser la berge de façon durable. Après avoir créé ces caissons en bois partiellement enfoncés, nous remplissons de matériaux terreux et de lits de plants et plançons. Les prochaines moises de bois sont posées par-dessus et ainsi de suite. Le bois protège la croissance des plantes dans un premier temps, puis les racines solidement ancrées dans la berge se suffiront et avec le temps le bois pourrira. Cette méthode demande un véritable savoir-faire et du personnel spécialisé que CHOGNOT possède. 5 / Peignes et tressage La mise en place de peignes est un système idéal pour réparer ou rénover une berge dégradée lorsqu’on veut laisser une certaine autonomie à la nature. Elle consiste simplement à planter des pieux au niveau de la partie à réparer, ancré en berge jusqu’aux 2/3 de la largeur du cours d’eau. Entre ces pieux, nous fixons ou tressons des branches récupérées à proximité du cours d’eau. Les peignes vont alors s’engraisser en piégeant les sédiments et alluvions et ainsi la berge se reconstituera naturellement. C’est une technique peu onéreuse et qui propose des caches sous berge pour la faune piscicole et les oiseaux. 6 / Tunage pieux– planches Le tunage est un bon compromis pour une protection de berge renforcée et une forte action de soutènement sur des cours d’eau, des canaux ou des berges d’étang. Nous commençons par le fonçage de pieux en pied de berge derrière lesquels nous fixons des planches ou rondins à l’horizontale. Selon le débit hydraulique et de l’éventuelle surcharge de circulation en haut de berge, nous renforçons le tunage par une ligne de pieux arrière avec des tirants en câble inox pour éviter un basculement en avant de la protection de berge. Un géotextile puis un remblai est placé derrière le rideau de planches. Après ensemencement de la berge ou plantation d’hélophytes, l’intégration paysagère est totale. 7 / Tunage pieux jointifs Il s’agit d’une variante du tunage pieux-planches où nous réalisons l’alignement de pieux, en châtaignier ou chêne, enfoncés jointivement le long d’une berge ou d’un talus. Le fonçage des pieux est réalisé grâce à une pince à pieux que nous fixons au bras d’une pelle mécanique. La pince vient coiffer le pieux et le bloquer pour pouvoir le manipuler et le battre avec facilité. Derrière le rideau de pieux, nous fixons un géotextile et remblayons. Cette technique est réalisable sur pieds de berges meubles. Dès l’achèvement de sa réalisation, les pieux constituent une protection efficace et immédiate. Elle est également utilisée en soutènement. L’entreprise CHOGNOT fait souvent le choix de travailler d’une seule rive pour diminuer l’impact du passage des engins sur l’environnement. 8 / Tunage grillage Comme pour le tunage pieux- planches, nous battons les pieux à distance égale les uns des autres dans le pied de berge. Dans ce cas toutefois, nous déplions et fixons derrière les pieux du grillage renforcé ainsi qu’un géotextile pour accueillir le remblai. C’est une protection de berge peu onéreuse mais qui ne correspond pas à tous les sites ni à tous les cas de figure. 9 / Plantations et bouturages L’entretien et le respect des différentes règles naturelles de la flore sont essentiels pour la protection des berges. La plantation de végétaux adaptés vient renforcer la protection de berge et participe à enrichir la biodiversité du site. Le choix des espèces et des variétés sera adapté en fonction de la région, de la position des plants sur la berge, de la durée prévue d’ennoiement de ces plantes, des usages du site… Ainsi, le pied de berge recevra des plantes nécessitant et supportant une quantité d’eau importante tandis que le sommet d’une berge haute devra accueillir des plantes pouvant supporter une certaine sécheresse. De même, une berge ayant une faible sollicitation hydraulique pourra accueillir des hélophytes et un simple ensemencement tandis qu’une sollicitation plus importante nécessitera des boutures d’espèces arbustives et/ou des arbres comme les saules . 10 / Terrassement et retalutage Le retalutage consiste à adoucir les berges lorsque celles-ci sont trop hautes et verticales ou qu’elles se sont écroulées dans le cours d’eau. Cette technique nous permet parfois de reméandrer le cours d’eau en utilisant la terre des berges pour créer une banquette. Toutefois, cette technique consomme » un espace important obligeant nos donneurs d’ordre à avoir la maîtrise foncière en haut de berge. CHOGNOT propose également des opérations de terrassement en milieux fluviaux et maritimes puisque nos pelles sont équipées de chenilles marais métalliques qui permettent d’opérer sur des sols peu à très peu portants. Nous vous invitons à découvrir cette technique de l’extrême dans l’article terrassement et curage ». ConclusionNous vous avons présenté ici les différentes techniques végétales et mixtes de protection de berges dont CHOGNOT est spécialiste. Il existe bien entendu d’autres méthodes que l’on associe au génie végétal ou qui le remplace. Nous vous invitons à en prendre connaissance ici ou à nous contacter directement ci-dessous. L’équipe CHOGNOT Auteur Équipe Chognot Go to Top
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